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internettLes fournisseurs d’accès Internet, les sociétés de téléphonie mobile, Congo Télécom, les ministères impliqués et les autres acteurs publics ont discuté le 31 mai sur les règles de fonctionnement (gestion des capacités et des prix, l’accès au service et les offres au prix associé) des capacités sur la fibre optique

L’agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) a réunis les acteurs du secteur des télécommunications lors d’un atelier de concertation sur des questions bien précises devant être suivi de réglementation dans les prochains jours. Trois problématiques ont été soulevées, la première concerne l’accès à la capacité, la deuxième les tarifs et la troisième porte sur le partage des infrastructures

Ensemble, sur la base des orientations de l’ARPCE, ils ont échangé sur les meilleurs moyens d’accéder à la capacité internationale par le câble sous-marin Wacs et soumis des propositions des tarifs.

« Une occasion de refaire le cadre, qui doit être amélioré. Nous allons fixer les règles avec tous les acteurs, Congo Télecom y compris, parce que c’est lui qui détient l’infrastructure aujourd’hui », a expliqué le coordonateur du projet à haut débit, Luc Missidimbazi, soutenu par le directeur général de l’ARPCE, Yves Castanou, président la réunion.

Le travail ayant bien démarré en amont, l’imminence de l’exploitation du trafic international sur le câble sous-marin en fibre optiqueconduit les acteurs du secteur à aborder les questions relatives à la régulation. Cependant malgré la présence de la fibre, elle n’est pas encore opérationnelle pour l’instant, car rien n’est encore commercialisé et celle-ci est prévue en fin d’année. « Le président de la République a signé les décrets concernant les règles nationales et internationales », ont-ils précisé.

Les différents groupes de travail ont abouti à certaines propositions. À titre indicatif, les fournisseurs d’accès Internet ont demandé qu’ils aient accès à Internet à titre exceptionnel ; que ceux qui n’étaient pas fournisseurs n’aient pas accès à ce marché. L’obligation à répondre à une connexion, l’offre de référence (que tous les opérateurs aient des catalogues de prix), la distinction entre les marchésde gros et de détail ont été étudiées.

Les organisateurs sont confiants dans les résultats de la concertation. Les opérateurs se sentant impliqués effectueront eux-mêmes le contrôle pour qu’il n’y ait pas de supercherie. Selon eux, l’atelier très technique a répondu à un besoin important du marché qui était de clarifier la gestion des capacités internationales. Les conclusions contribueront à l’élaboration des décisions de l’ARPCE dans l’encadrement du marché haut débit.

Notons que l’atelier de concertation a connu la participation du conseiller aux Télécommunications du ministre des Postes, desTélécommunications et des Nouvelles Technologies de la communication, Kalyth De Paul.

Nancy France Loutoumba

Source: africatime.com

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