benin_telecom
benin_telecomLe feuilleton de la privatisation de Bénin Télécoms-Sa n’a pas fini  de révéler ses contours. On annonce quarante-huit (48) heures de débrayage la semaine prochaine,  par les travailleurs qui sont sous la menace d’un licenciement massif. La raison, l’arrivée au Bénin de consultants français  et marocains, pour étudier ensembles les avis et autres clauses de privatisation.

Les consultations se poursuivent sur l’avis de privatisation de Bénin Télécoms-Sa. Après Orange, c’est au tour de France Télécom et de Maroc Télécom de poser leurs valises pour se conformer éventuellement aux offres de l’Etat béninois, s’agissant de la cession de Bénin Télécoms-Sa. Les consultants, une équipe de près d’une vingtaine de membres, ont jusqu’en début de semaine prochaine, pour donner leur avis. Mais, pour l’heure, ce qu’on peut retenir, c’est que la plupart des travailleurs ont compris que France Télécom envisage de mettre à la porte plusieurs agents. Pire, dans ses engagements, la société française aurait voulu une fusion de Bénin Télécoms avec Bell Benin, toute chose qui vraisemblablement ne sera pas réalisable. Mais le problème n’est pas là. Il se trouve que les travailleurs, ayant compris la proposition de France Télécom, ont commencé à relayer la menace. Le gouvernement ayant senti le danger qui plane, aurait fait venir Maroc Télécom, pour assurer la couverture. Une délégation composée de près d’une quinzaine de consultants a alors atterri le jour suivant l’arrivée de la délégation française. Tout compte fait, même si ces derniers se défendent de préserver les acquis et sauvegarder les emplois, une chose est certaine, c’est que les travailleurs n’apprécient pas tout le folklore qui s’enregistre autour de la privatisation de leur unité de production. Ils estiment qu’ils devraient être associés aux consultations en vue de donner leurs avis, encore qu’au départ, ils trouvent bancale la procédure qui ne respecterait pas les règles de dénationalisation des sociétés d’Etat au Bénin. Et comme telle n’est pas la compréhension du gouvernement, on peut dès lors déduire que c’est cela la justification de leur mécontentement. Naturellement, celui-ci s’est généralisé et, tout porte à croire que la grogne des travailleurs va prendre des proportions pour se concrétiser par la grève de quarante-huit (48) heures prévue la semaine prochaine, si rien n’est fait pour calmer les ardeurs.

Junior Fatongninougbo

[readon1 url=”http://www.lapressedujour.net”]Source :lapressedujour.net[/readon1]

Laisser un commentaire