Selon LeMagIT, Free devrait limiter ses commandes au chinois Huawei (avec lequel il serait actuellement en discussions), et faire en partie appel à Alcatel-Lucent, groupe de télécommunications européen. Une information démentie par Huawei, qui affirme que « rien ne permet aujourd’hui de dire que le nouvel opérateur se fournira chez l’un ou l’autre des équipementiers présents sur le marché ». Néanmoins, c’est tout de même ce scénario qui semble se dessiner. Toujours selon la même source, la pression politique aurait contraint Free à trouver cette solution, plus diplomatique.
Côté syndical (CFC-CGC / Unsa Télécoms), les propos appellent à une réglementation sur le sujet : « Il faut que Free achète auprès d’équipementiers européens, puisqu’il dispose de licences qui sont des concessions sur le territoire européen ». En d’autres termes : si un opérateur bénéficie des autorisations de commercialiser ses offres sur un territoire donné, les règles du jeu devraient l’obliger à ne pas aller s’équiper ailleurs. Le président de l’Arcep, Jean-Ludovic Silicani, a de son côté estimé qu’il s’agissait d’un « vrai problème de politique industrielle », sous-entendant que l’Arcep n’est pas qualifiée pour légiférer et que c’est aux ministres de se pencher sur la question.
Il faut toutefois relever que Free n’est pas le seul sur le banc des accusés ; SFR aurait également pris contact avec Huawei…