France Telecom accroît ses capacités de transmission sous-marine
Au cours des trois derniers mois, le Groupe a accru ses capacités de transmission sur deux câbles sous-marins majeurs : le Sea-Me-We4 et le TAT14
Sea-Me-We4 : la capacité détenue par France Télécom a augmenté de 140% grâce à un nouvel upgrade
En s’associant à des opérateurs internationaux majeurs, France Télecom augmente sa capacité de transmission à haut débit de 140 % en mettant en service le second upgrade de ce câble sous-marin.
En moins de 3 ans et demi de service et au terme de 2 upgrades, France Télécom a donc multiplié par 10 la capacité initiale détenue sur ce câble qui étend ses 19 000 km de Singapour à Marseille, reliant l’Asie à l’Europe en passant par la Méditerranée et apporte à 14 pays des liaisons à haut débit depuis sa mise en service en novembre 2005.
De plus, début 2010, IMEWE, détenu en co-propriété par France Télécom, viendra prêter main forte au Sea-Me-We4. En effet, rappelons que la mise en service du câble IMEWE, actuellement en cours de construction, aura lieu dans moins d’un an. Ce câble d’une capacité maximale de 3.84 Tbit/s, qui reliera Mumbai à Marseille en passant par le Golfe d’Oman, le Moyen-Orient et la Sicile, permettra à France Télécom d’accompagner la forte croissance du sous-continent Indien et du trafic en provenance de cette zone, et, en offrant une route alternative, de sécuriser le trafic écoulé par le Sea-Me-We4.
TAT14 : France Télécom double sa capacité et met en service le premier upgrade de ce câble sous-marin transatlantique
En partenariat avec 4 opérateurs majeurs européens et nord américains, France Telecom a multiplié par 2 sa capacité de transmission sur le TAT14 en mettant en service, moins de 9 mois après la signature du contrat, le premier upgrade de ce câble sous-marin. La capacité transatlantique allumée est portée à 1,87 Tbit/s.
Ce câble, long d’environ 15 000 km, qui relie 5 pays d’Europe : l’Allemagne (Norden), l’Angleterre (Widemouth), le Danemark (Blaabjerg), la France (Saint-Valéry-en-Caux) et les Pays-Bas (Katwijk) avec les Etats-Unis (Manasquan et Tuckerton, New Jersey), a été mis en service en 2001 par un consortium international regroupant plus de 50 opérateurs de télécommunications. La capacité maximale du TAT14 de 3,2 Tbit/s, permet la mise en service d’upgrades supplémentaires dont le second est déjà envisagé !
Ces trois câbles bénéficient de la technologie la plus performante utilisée actuellement dans le domaine des câbles sous-marins : le multiplexage de longueur d’ondes (WDM) caractérisé par la possibilité d’augmenter la capacité du système sous-marin en fonction des besoins. Lors de l’upgrade la partie immergée ne subit aucune modification, seuls les équipements terminaux sont affectés.
le Groupe partie prenante de la construction de câbles sous-marins
En plus du câble IMEWE précedemment cité, le Groupe France Télécom s’est associé à de nombreux opérateurs internationaux pour la construction d’un câble baptisé ACE (Africa Coast to Europe) . Ce câble de plus de 14 000 km s’étendra de la France à la République Sud Africaine, offrant la possibilité de connecter au réseau mondial par des artères à haut débit, la totalité des pays de la côte ouest Africaine depuis le Maroc, soit plus de vingt-cinq pays d’Afrique et d’Europe de l’ouest.
Enfin, le Groupe déploie actuellement un câble sous-marin en fibre optique qui permettra à Madagascar de bénéficier du haut débit. Baptisé LION, ce câble de 1 800 km reliera, avant la fin de l’année, Madagascar, au câble dénommé Sat3-Wasc-Safe déjà existant dans la région. LION reliera Madagascar au reste du monde via La Réunion et l’Ile Maurice, qui constituent les deux points de connexion au câble Sat3-Wasc-Safe, reliant lui-même l’Europe à l’Asie, en passant par le sud de l’Afrique.
[readon1 url=”http://www.orange.com”]Source : Orange.com[/readon1]