Gabon : L’ARTEL et les sociétés de téléphonie mobile
Ils ne respectaient pas les engagements pris. Une commission étatique a fixé les normes à respecter par les cahiers des charges.
Finalement le prix de la licence d’exploitation de la téléphonie mobile a été fixé à 11 milliards de F CFA. C’est un montant à première vue énorme, mais en réalité modeste, comparé aux chiffres d’affaires faramineux réalisés par les exploitants et aux montants demandés dans d’autres pays africains, notamment le Burkina Faso.
Cependant, l’Etat a encore faire bon cœur pour ne pas asphyxier les opérateurs. Il leur accordera la latitude de s’acquitter de ces frais sur trois ans, c’est-à-dire jusqu’en 2010. A ce jour, Celtel, Telecel et Libertis n’ont payé que 50% de cette charge.
Celtel, devenu Zain depuis 2008, a joué au dur pour débouler sa part. Pendant ce temps, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTL) s’est montrée indulgente envers Telecel, mué en Moov en 2005, en accordant à cette société le privilège de payer sa licence sur cinq ans (jusqu’en 2012) en raison des difficultés qu’elle a rencontrées pour s’imposer sur le marché.
Le Président-Directeur Général de l’ARTEL, Monsieur Marius Founguès, que nous avons rencontré, s’est réjoui du fait que son organisme a renforcé les procédures, allant jusqu’à exiger une licence pour le WIMAX. Néanmoins, a-t-il déploré, les décrets d’application ne suivent pas.
[readon1 url=”http://www.upg-gabon.org”]Source : upg-gabon.org[/readon1]