A l’ARTEL, le Ministre de la Communication a été instruit sur les objectifs et les missions (générale, juridique et réglementaire, administrative, technique, économique, investigation, contrôle et sanction) de l’institution.
En ce qui est des objectifs, le directeur technique, Patrick Kombény, a expliqué les missions de l’organe régulateur sont d’ordre général, juridique et réglementaire, administrative, technique, économique, d’investigation, de contrôle et de sanction.
A cet effet, l’ARTEL, placée sous la double tutelle technique des ministères en charge des Télécommunications et des Finances est une autorité administrative indépendante dotée de l’autonomie financière.
Le pouvoir que confère l’Etat à l’ARTEL permet à l’institution de veiller au bon fonctionnement des télécommunications dans le pays.
Ainsi, l’ARTEL élabore, prend et détermine les conditions de délivrance des installations et d’attributions des réseaux d’exploitation en territoire gabonais.
Elle veille et surveille les conventions de délégation et des licences, assure et planifie la gestion et le contrôle des fréquences, approuve et définit également les tarifs des services de télécommunication en se référent au barème du service universel, tout comme elle joue le rôle d’arbitre dans la résolution des conflits entre opérateurs, notamment.
L’exploitation des cybercafés, des téléboutiques et télécentres, des installateurs et distributeurs de matériels de télécommunication ainsi que les homologations d’équipements terminaux et de stations radioélectriques sont directement gérés par l’ARTEL.
Ensuite, Luc Mvouamba, directeur de la législation et de la réglementation a présenté au Ministre les textes et lois en vigueur qui régissent l’ARTEL.
« Les nouvelles technologies de l’information et de communication sont en effet des outils importants de progrès. Elles ouvrent de nombreuses perspectives notamment en matière de développement diversifié et durable ainsi que des savoirs partagés », a souligné Luc Mvouamba.
Selon lui, huit (8) ans après la création de l’ARTEL, la nécessité d’un renforcement et d’une adaptation de son cadre réglementaire et des outils techniques pour le développement harmonieux du marché et de la concurrence s’impose.
Les projets en perspective de l’ARTEL ont également fait l’objet d’une présentation sommaire par John Peter Avoumya, directeur général adjoint de l’institution devant le Président du Conseil de régulation, Marius Founguès en présence de tout le personnel.
Dans un langage franc, le Ministre Laure Olga Gondjout, qui s’est félicité des avancés enregistrés à l’ARTEL, a reconnu que beaucoup reste encore à faire.
Néanmoins, elle, a fait remarquer que ce secteur d’activité considéré comme étant le 4ème pouvoir, mérite mieux que ça.
Laure Olga Goundjout n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat, qui, a toujours attaché du prix au secteur des Télécommunications ayant connu dès 1999, un développement rapide avec l’ouverture du marché à la concurrence, avec l’installation des opérateurs de téléphonie mobile.
La semaine prochaine, a-t-on appris auprès de la direction générale de l’ARTEL, le Ministre de la communication va procéder aux lancements officiels des bureaux de cette institution dans les villes d’Oyem (province du Woleu – Ntem, nord) et de Franceville (province du Haut – Ogooué, sud – est).
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