Google construira un réseau internet à très haut débit ouvert
Le premier moteur de recherche sur le web, qui a bataillé dans le passé avec des opérateurs comme AT&T et Verizon Communications sur le principe d’un internet ouvert et libre, souhaite que les internautes puissent utiliser toutes sortes d’applications et de services sur le réseau des opérateurs télécoms. Mais ces derniers ne pas sont pas prêts d’abandonner le contrôle des réseaux dans lesquels ils ont investi des milliards de dollars.
En annonçant mercredi la construction d’un réseau internet utilisant de la fibre optique, Google veut démontrer que les opérateurs peuvent facilement gérer des applications complexes exigeant beaucoup de bande passante sans forcément détériorer les performances d’ensemble du réseau et la rentabilité de leurs investissements.
De fait, le groupe californien a précisé qu’il n’entendait pas bâtir un réseau national concurrent de celui des opérateurs mais qu’il voulait offrir à un public compris entre 50.000 et 500.000 personnes un accès 100 fois plus rapide que les réseaux actuels pour un prix compétitif.
Pour Daniel Hays, consultant au cabinet PRTM, Google cherche avec ce projet à remettre sur le devant de la scène son plaidoyer pour un internet neutre, en “démontrant que ces services peuvent être fournis de manière rentable avec un niveau de performance satisfaisant”.
Sur le blog de Google, le groupe internet imagine comme nouveaux services un docteur regardant une image en trois-dimensions (3D) tout en discutant avec son patient situé à l’autre bout du pays, des étudiants assistant à des cours en 3D ou encore un internaute téléchargeant un film en haute définition en quelques minutes.
Ian Sherr et John Poirier, Sinead Carew et Gabriel Madway, Claude Chendjou pour le service français, édité par Gwénaëlle Barzic
[readon1 url=”http://www.lepoint.fr”]Source : lepoint.fr[/readon1]