En 2009 et 2010, des contrôles sont opérés sur les automobiles de Google dédiées à son service Street View. Les contrôleurs découvrent alors que la société américaine collecte des données sur les réseaux wi-fi environnants.
Des milliers de courriels, d’identifiants et de mots de passe sont enregistrés à l’insu des personnes concernés. Google reconnaît les faits mais assure que ces données étaient collectées par erreur.
Mais la sanction tombe. Google est condamné et doit payer une amende de 100 000 euros en France. En juin 2011, le moteur de recherche promet alors de détruire ces données récupérées illégalement.
Sauf qu’il y a quelques jours, le géant de l’internet prévient que certaines données traînent encore sur ses serveurs. Explication avancée par Google : c’est une « erreur » humaine, un oubli.
Une nouvelle enquête de la Cnil est probable. Déjà en juin dernier, le Royaume-Uni avait décidé de relancer l’enquête. Un autre rapport, américain cette fois, est également gênant pour Google.
Ce rapport confirme que le programme informatique intégré aux véhicules était bel et bien conçu pour collecter ces données personnelles. La thèse de l’erreur humaine est de plus en plus mise à mal.
Source: RFI.fr