Cette mesure qui était déjà opérationnelle prend plus d’ampleur étant donné que les contrevenants ne verront pas leurs téléphones confisqués ou détruits, mais s’exposent à un renvoi définitif de l’établissement.
Une décision qui pourrait permettre de ramener un peu plus d’ordre dans les établissements scolaires, où des élèves consacrent beaucoup de temps à manier le téléphone au lieu de s’appliquer sur leurs leçons.
Pour les enseignants, le téléphone est « plus que nuisible parce qu’il perturbe les enseignements ». Il est aussi considéré comme « un instrument de fraude”.
Les mesures de contrôle déjà existantes vont être renforcées dès lundi prochain, afin d’éloigner cet « objet de fraude et de corruption » à l’école.
La décision du ministère intervient alors que l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) a décelé de nombreux cas de fraude et de corruption lors de la dernière session des examens officiels en juillet 2009.
Plus de vingt enseignants et élèves reconnus de fraude ont d’ailleurs été sanctionnés, certains écopant de trois années de suspension aux examens officiels tandis que des enseignants ont été purement et simplement radiés de la fonction publique.
[readon1 url=”http://www.apanews.net”]Source : APA[/readon1]