Une réflexion sérieuse sur les contenus dans le numérique est une actualité brûlante, mieux, elle est essentielle voire grave, a expliqué le Secrétaire général de la Commission, Moustapha Tambadou lors de la cérémonie d’ouverture.
Ainsi ‘’des questions aussi cruciales que la production, l’acquisition et la diffusion du savoir’’, considérées comme des préalables par M. Tambadou, seront au menu de la rencontre, de même que la finalité culturelle du développement, la maîtrise indispensable pour les acteurs, des portées positives et négatives des informations mises en ligne.
‘’En vérité notre époque dispose désormais d’ingrédients inouïs pour contribuer au développement solidaire des peuples et des nations mais aussi pour provoquer des conflits identitaires et ou des ruptures sociales adossées aux disparités économiques les plus intolérables’’, a t – il plaidé.
Prenant le pas au Secrétaire général sur l’opportunité de la tenue de cette rencontre, le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Préscolaire, de l’Elémentaire et du moyen secondaire, Alioune Ndiaye d’assurer qu’il était ‘’devenu nécessaire d’ériger un espace de concertation sous régional sur ce thème’’ du fait de la mutualisation des connaissances, des moyens et des expériences.
Il a souhaité que la rencontre soit un lieu d’échanges d’informations et de bonnes pratiques afin de ‘’renforcer la volonté et la capacité de tous les acteurs de faire jouer un rôle décisif à l’Afrique dans la véritable révolution numérique se déroulant sous nos yeux’’.
Ainsi, pour le représentant du ministre la préoccupation des participants consistera à ‘’cerner les enjeux multiples de cette révolution aux niveaux de la communication, de la culture, de l’éducation et des sciences, tous des domaines de compétence de l’Unesco.
Pour le directeur de cabinet du ministre, l’utilisation des supports numériques dans l’espace éducatif permettra ‘’une large diffusion des savoirs, touchant au nombre impressionnant d’apprenants et par conséquent des bonds qualitatifs appréciables’’.
Il a pris l’exemple du projet Seneclic à travers duquel le Gouvernement a entrepris de doter les établissements scolaires de salles informatiques et la formation de maîtres à l’utilisation de supports numériques dans le système éducatif.
Dans ce registre, le premier panel déroulé sur les ‘’contenus locaux dans les réseaux numériques’’ a permis au Directeur du projet des volontaires de l’éducation de présenter l’expérience de la formation à distance à travers la mise en place d’un site web spécialement dédiée à ce corps pour la formation continue et les échanges d’expériences par un forum.
Les autres panels prévus au cours des travaux qui prennent fin mardi, vont porter sur ‘’l’environnement juridique des réseaux de communications numériques’’ et ‘’l’impact des technologies numériques sur la production et la diffusion de contenus’’.
[readon1 url=”http://www.aps.sn”]Source : APS[/readon1]