Ce prêt de 500 millions de US$, le deuxième qu’a accordé la Banque mondiale depuis la révolution, a pour objectif de soutenir la reprise économique de la Tunisie en fournissant des fonds pour améliorer les secteurs d’activité. Il a également pour but d’appuyer et d’aider le gouvernement à mener les réformes nécessaires pour satisfaire les demandes des citoyens pour l’emploi, les services sociaux et la transparence de la gouvernance.
Une partie du programme de la réforme impliquera la réduction de 10% des taxes et des frais de douane dans certains secteurs. Il encouragera aussi l’ouverture du secteur des télécommunications a plus de concurrence, ainsi que l’application des lois relatives au droit d’accès du citoyen à l’information (Open Data).
Un autre prêt de 700 millions de dollars est en cours d’octroi de la part de l’Union Européenne (UE) et de la Banque Africaine de Développement (BAD), précise l’agence Reuters. Ce nouveau prêt vient appuyer le plan de réforme mentionné (et conditionné ?) par la Banque mondiale.
Rappelons que la Banque mondiale organise ponctuellement des tables rondes sur le sujet des télécommunications en Tunisie où elle préconise des plans de réformes urgents auxquels tous les acteurs télécoms doivent prendre part. La dernière table ronde a considéré le rôle que devront jouer la STEG, la SNCFT et Tunisie Autoroute dans la réduction de la fracture numérique en Tunisie, grâce à leurs réseaux de fibre optique installés à l’intérieur du pays.
Welid Naffati
Source: thd.tn