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afrique_telecom_ngnDu­rant la der­nière dé­cen­nie, l’Afrique ac­cu­sait un net re­tard en ma­tière de connexion à in­ter­net. Au­jourd’hui, le sec­teur des té­lé­com­mu­ni­ca­tions est en pleine ex­plo­sion sur le conti­nent et les pro­jets des grands groupes in­ter­na­tio­naux de té­lé­com­mu­ ni­ca­tion  se mul­ti­plient. 

Cinq câbles sous-?ma­rins re­liant les pays afri­cains, comme le Ghana et le Kenya, avec l’Eu­rope ou l’Inde sont en cours de construc­tion. Cer­tains sont déjà opé­ra­tion­nels. D’un bud­get de plus 2,5 mil­liards de dol­lars, ces au­to­routes in­for­ma­tiques sous les mers per­met­tront de ren­for­cer la ca­pa­ci­té des don­nées échan­gée sur le web à plus de 16 té­ra­bits par se­conde en 2012.

Les pro­jets de câbles sous ma­rins en Afrique de l’Est

En 2009, après l’inau­gu­ra­tion de Sea­com, pre­mier câble sous-?ma­rin de fibres op­tiques connec­tant l’Afrique de l’Est à l’Asie et à l’Eu­rope, le conti­nent a cé­lé­bré l’ar­ri­vée d’un nou­veau tuyau sur sa côte ouest. Of­frant une al­ter­na­tive au câble Sat 3, Glo 1 dou­ble­ra la connec­tion du Ni­ge­ria et de seize autres pays ri­ve­rains avec le vieux conti­nent. Sea­com et Glo 1 per­met­tront aux fu­turs opé­ra­teurs lo­caux de dé­ve­lop­per des offres in­ter­net à haut-?dé­bit, en pre­mier lieu dans les mé­tro­poles cô­tières du conti­nent. Jusqu’alors, l’Afrique de l’Est de­vait par exemple se conten­ter d’en­vi­ron 0,07% de la bande pas­sante in­ter­na­tio­nale.

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Le câble “Afri­ca Coast to Eu­rope”

France Té­lé­com a an­non­cé, mardi 8 juin 2010, avoir signé un ac­cord avec dix-?neuf par­te­naires du sec­teur des té­lé­com­mu­ni­ca­tions en vue de construire un câble sous-?ma­rin entre l’Eu­rope et l’Afrique qui per­met­tra à une ving­taine de pays d’Afrique de l’Ouest d’avoir accès à l’In­ter­net à haut débit. “En si­gnant cet ac­cord, France Té­lé­com-?Orange ren­force sa pré­sence sur le conti­nent afri­cain et contri­bue à ré­duire la frac­ture nu­mé­rique dans cette ré­gion du monde”.

Ce nou­veau câble en fibre op­tique, long de 17 000 km, re­lie­ra la France à l’Afrique du Sud, et sera mis en ser­vice au pre­mier se­mestre 2012. Il des­ser­vi­ra vingt-?trois pays, dont l’Es­pagne, le Por­tu­gal, la Mau­ri­ta­nie, la Gui­née, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la RDC, l’An­go­la. Le Mali et le Niger, qui ne dis­posent pas d’un accès à la mer, se­ront connec­tés via un câble ter­restre.

La construc­tion du câble ACE (Afri­ca Coast to Eu­rope) re­pré­sente, pour les vingt opé­ra­teurs re­grou­pés au sein du consor­tium, un in­ves­tis­se­ment d’en­vi­ron 700 mil­lions de dol­lars (587 mil­lions d’euros), dont 250 mil­lions à la charge de France Té­lé­com.

Des avan­tages pour les consom­ma­teurs afri­cains

Les pays qui construisent de nou­veaux ré­seaux à haut débit bé­né­fi­cie­ront de l’accès haut débit moins cher. Dans cer­tains mar­chés d’Afrique, l’accès à In­ter­net coûte ac­tuel­le­ment jusqu’à 100 dol­lars par mois; ce qui fait du mar­ché afri­cain le plus cher du monde.

Déjà, on peut re­mar­quer qu’au Kenya, les prix sur une connexion d’un mé­ga­bit ont chuté de 80% par rap­port à 2008. L’Afrique est donc sur le point de rat­tra­per son re­tard en ma­tière de dé­ve­lop­pe­ment des TIC.

[readon1 url=”http://www.afriqueavenir.org”]Source :afriqueavenir.org[/readon1]

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