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cameroun_fibreLe mi­nistre ca­me­rou­nais des Postes et Té­lé­com­mu­ni­ca­tions, Jean Pierre Biyi­ti bi Essam, a in­vi­té les opé­ra­teurs de té­lé­pho­nie mo­bile à pro­cé­der à l’iden­ti­fi­ca­tion sys­té­ma­tique de leurs abon­nés dans le but de «pros­crire toute uti­li­sa­tion abu­sive du té­lé­phone por­table à des fins at­ten­ta­toires à l’ordre pu­blic ou à la sé­cu­ri­té des ci­toyens».

Il s’agit éga­le­ment, pré­cise-?t-?il, de mettre dé­fi­ni­ti­ve­ment un terme à la vente à la sau­vette, au mé­pris de la rè­gle­men­ta­tion, des cartes té­lé­pho­niques (SIM) sans au­cune iden­ti­fi­ca­tion préa­lable des abon­nés par les opé­ra­teurs.

Les abon­nés ont ainsi jusqu’au 30 no­vembre pro­chain pour se faire iden­ti­fier au­près des­dits opé­ra­teurs, faute de quoi ils ver­ront leurs cartes SIM désac­ti­vées ou leurs abon­ne­ments pu­re­ment et sim­ple­ment sus­pen­dus.

In­ter­ro­gé par APA, le mi­nistre Biyi­ti bi Essam dé­nonce «le fait, pour les abon­nés, de trans­for­mer mal­heu­reu­se­ment le té­lé­phone por­table en un moyen pour com­mettre des in­frac­tions du genre me­naces, ar­naque, chan­tage, in­jures, dé­non­cia­tions ca­lom­nieuses, es­cro­que­rie, dif­fa­ma­tions, at­ten­tats, actes ter­ro­ristes, cy­ber­cri­mi­na­li­té, entre autres, et ce en dépit de nom­breuses mises en garde à la fois des pou­voirs pu­blics, du ré­gu­la­teur et des opé­ra­teurs de té­lé­pho­nie mo­bile».

Cette si­tua­tion, pré­cise-?t-?il, s’est ag­gra­vée du fait que cer­tains opé­ra­teurs des ré­seaux pu­blics de té­lé­com­mu­ni­ca­tions et four­nis­seurs de ser­vices élec­tro­niques ont peut-?être perdu de vue l’obli­ga­tion qui a tou­jours été la leur, d’iden­ti­fier au préa­lable toute per­sonne dé­si­reuse de s’abon­ner aux ser­vices de té­lé­com­mu­ni­ca­tions.

Jean Pierre Biyi­ti bi Essam ré­vèle par ailleurs la pu­bli­ca­tion pro­chaine d’un pro­jet de loi sur la cy­ber­cri­mi­na­li­té et la cy­ber­sé­cu­ri­té, mais aussi d’un texte si­mi­laire de loi ré­gis­sant les com­mu­ni­ca­tions élec­tro­niques.

Voici une dé­cen­nie, lors de l’ar­ri­vée de la té­lé­pho­nie mo­bile au Ca­me­roun, l’achat d’une carte SIM était condi­tion­né à l’en­re­gis­tre­ment par l’opé­ra­teur des élé­ments d’iden­ti­fi­ca­tion du de­man­deur. De­puis bien­tôt deux ans, ces puces élec­tro­niques sont en vente libre, pro­po­sées aux consom­ma­teurs par des ven­deurs am­bu­lants, à 500 FCFA.

[readon1 url=”http://www.afriqueavenir.org”]Source : afriqueavenir.org[/readon1]

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