S’exprimant lors d’une conférence à l’occasion de la 2-ème édition du salon de la banque et de la finance organisé par le Centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG), Mme Ndiaye estime que le mobile banking permet aux populations africaines d’avoir accès aux services financiers sans compter la réduction de leurs coûts.
Pour elle, le mobile banking offre ‘’des opportunités de bancarisation et de financement des activités des populations”.
Du coté des institutions de microfinance (IMF), Mme Ndiaye est d’avis que le mobile banking leur permet d’assainir leurs créances tout en élargissant la base de leur clientèle.
Pour leur part, avance encore Mme Ndiaye, les banques peuvent tirer profit du mobile banking en ce sens qu’il favorise des revenus additionnels et permet de réduire le coût de revient des services bancaires. ‘’Les banques doivent travailler avec les opérateurs de télécommunications pour être plus compétitive en utilisant le mobile banking”, a ajouté Mme Ndiaye.
Elle a affirmé d’autre part que le mobile banking réduit considérablement le coût d’entretien de la circulation fiduciaire pour les Banques Centrales.
Quant à sa collègue, Mme Maïmouna Guèye Niang, fondé de pouvoir au service de la surveillance des systèmes de paiement de la BCEAO, elle a mis en exergue un certain nombre de risques inhérents au mobile banking.
‘’Il n’y a pas, selon elle, de procédure fiable d’identification des clients. Le service peut être utilisé pour le blanchiment d’argent”. Ce qui pose des aspects réglementaires et légaux.
Mme Niang a d’autre part souligné qu’il peut y avoir de fausses commissions notamment lorsque des marchands opèrent des facilités de cash out non officielles.
[readon1 url=”http://www.afriqueavenir.org”]Source :afriqueavenir.org[/readon1]