« Nous sommes à l’ère de la révolution numérique qui s’accélère sous nos yeux. L’Afrique n’a pas d’autres choix que d’être dans le cœur du système et d’évoluer avec », a lancé le chef de l’Etat sénégalais.
“Le retard de l’Afrique est grand dans le domaine de la technologie, c’est pourquoi les Africains doivent crever bien des écrans pour aller vers le sommet”, a dit le Président Wade.
Il est revenu sur son projet de doter l’Afrique de 500 millions d’ordinateurs estimant que « l’ordinateur est le plus court chemin pour aller au savoir ».
La situation du continent dans le domaine du numérique doit pousser les décideurs à doter l’Afrique d’ordinateurs a encore plaidé M. Wade estimant que le numérique est une chance pour le continent.
« C’est le summum de la démocratie car la compétition qui peut s’y faire est absolument démocratique », a-?t-?il argumenté ajoutant que l’utilisation d’un ordinateur d’occasion est un indice de développement du numérique en Afrique.
Le président sénégalais considère comme une bonne chose la régulation du secteur des télécommunications. Mais, pour lui, il faut bien négocier les virages des changements surtout les effets sur le court et long terme.
Il a, au passage, posé le problème de la responsabilité des différents acteurs affirmant que dans cette perspective il s’agit d’améliorer le cadre pour favoriser l’accès au numérique en Afrique.
Le GSR qui se tient pour la première fois en Afrique, rassemble les régulateurs des télécommunications du monde entier. Il est devenu, en dix ans, la tribune mondiale pour les échanges de vues et d’expériences entre régulateurs.
[readon1 url=”http://www.apanews.net”]Source :APA[/readon1]