Plusieurs dizaines de millions d’euros ont été mobilisés pour financer la construction de ce réseau qui, à terme, sera déployé sur plus de 3 000 km. L’américain STM a d’ores et déjà réalisé la première phase du projet d’interconnexion en reliant la frontière camerounaise à la capitale tchadienne. « Le coût de l’installation est entièrement pris en charge par l’État », précise Haroun Mahamat Badaouy. La mise en exploitation du réseau déjà installé se fera dans les toutes prochaines semaines, après la signature d’une convention commerciale entre le Tchad et le Cameroun.
La Société des télécommunications du Tchad (Sotel) pourra donc bientôt utiliser le réseau à fibre optique au lieu du système satellitaire, bien plus onéreux, qui prévalait jusqu’alors. Les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès à internet aussi. Le raccordement au réseau sera par la suite généralisé à l’ensemble du pays, ce qui devrait faciliter et favoriser les échanges économiques.
Stratégie sous-régionale
C’est en 2007, à N’Djamena, que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a décidé d’une stratégie sous-régionale de promotion des TIC et des réseaux de télécommunication. Le projet est financé à hauteur de 17 millions d’euros par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement et d’autres partenaires.
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