Le match a longtemps tourné à l’avantage d’Orange, qui, grâce à des moyens plus importants, s’est installé sur le marché dès 2002, alors que l’opérateur historique était englué dans des problèmes de gestion administrative. Avec un réseau dense et une politique commerciale agressive, Orange occupe la première place, avec 2,5 millions d’abonnés au mobile (85 % de parts de marché) et un chiffre d’affaires de 151 milliards de F CFA (près de 230,2 millions d’euros). Mais depuis quelques mois, avec l’arrivée à leurs commandes de Maroc Télécom, qui, en 2009, a racheté 51 % de l’opérateur national malien pour 180 milliards de F CFA, Sotelma et Malitel ont repris du poil de la bête.
Avec un plan d’investissement de 23 millions d’euros sur cinq ans, le réseau se déploie et affiche 500?000 abonnés au mobile. Dans certaines régions du pays ou certains quartiers de Bamako, son service est meilleur, et les tarifs pour les appels internationaux plus bas que ceux d’Orange. Cette guerre commerciale, qui a permis de faire passer le taux de pénétration de 5 % à 42 % entre 2003 et 2008, se fait au bénéfice des clients, qui attendent malgré tout avec impatience l’arrivée, en 2011, d’un troisième opérateur, synonyme de nouvelle baisse des prix.
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