Concernant l’Internet, la bande passante internationale a connu une croissance rapide de 65,7% sur une année avec 124.400 Mbps à fin 2011. Sur le registre du nombre d’abonnées, il convient de noter que c’est le segment Internet, contrôlé à hauteur de 53,19% par Maroc Telecom, qui affiche la plus forte progression dans le secteur. En effet, celui-ci, avec un taux de pénétration de 10%, a vu le nombre de ses abonnées grimper sur un an de 70,44% avec trois millions de clients.
Quant au parc du mobile, il totalisait, à fin 2011, plus de 36,5 millions d’abonnés contre près de 31,9 millions à fin 2010, soit une hausse annuelle de 14,29%, ramenant ainsi le taux de pénétration à 113,57% contre 101,49%, comme cela a été enregistré en décembre 2010.
La répartition postpayé/prépayé fait ressortir une importante évolution du parc postpayé, ce dernier atteignant 1,55 million d’abonnés avec une croissance annuelle de 26,7%, soit le double de celle enregistrée par le parc des abonnés prépayés. A préciser que sur ce segment, c’est l’opérateur historique qui détient la plus grande part avec 46,85% du marché contre 32,92% pour Medi Telecom alors que Wana Corporate détient 20,23% du marché, à fin 2011. Par contre, le parc fixe, dont le taux de pénétration se situe à 11,08%, est en régression de 4,8% avec 3,56 millions d’abonnés dont 2,29 millions en mobilité restreinte. En termes de parts de marché, Wana Corporate détient 64,59%, suivi d’Itissalat Al Maghrib (34,79%) et de Medi Telecom (0,62%). Pour sa part, le marché des lignes de publiphones, détenu à hauteur de 73,92% par l’opérateur historique, il a chuté de 29,16%.
Il faut souligner que le secteur des télécoms au Maroc a connu un essor important grâce, entre autres, à une politique de libéralisation qui a permis l’arrivée de nouveaux acteurs. Cette dynamique concurrentielle dans laquelle s’est lancé le pays, ces dernières années, a poussé d’une part le régulateur à une refonte réglementaire, et d’autre part, les opérateurs à s’aligner sur les offres des pays de la région, induisant ainsi des changements au niveau des prix et des moyens technologiques.
Source: lematin.ma