Le directeur général de Telefónica, Guillermo Ansaldo avait assuré aux médias que tout ce qui se disait à propos de la vente de leurs actions dans Méditel était des « rumeurs et qu’il n’y avait rien du tout ». Aucun membre de la direction de la multinationale espagnole n’était disponible pour répondre aux appels téléphoniques de finanzas.com afin de commenter cette information. Le 19 mai, l’agence de presse Bloomberg faisait état de la volonté de l’entreprise ibérique de vendre ses parts, une vente motivée par un redéploiement en Amérique Latine, et notamment au Brésil.
Telefónica qui est également présent au Maroc par le biais d’Atento, une filiale de son centre d’appel, a mandaté Lazard pour le conseiller au sujet de ses 32% dans le deuxième opérateur national.
Des sources de la banque d’affaires franco-américaine ont affirmé ce sera Rodrigo Rato (directeur exécutif senior de la division banque d’investissement de Lazard) qui s’occupera de ce mandat pour l’opérateur historique espagnole. Telefónica suit ainsi PT, qui avait embauché Morgan Stanley pour lui trouver un repreneur à ses actions.
Avant la décision du Portugais, Telefónica avait deux options: exercer le droit de préemption tel que défini dans l’accord entre les deux entreprises, ou se joindre à la cession pour lui permettre de réduire son effet de levier financier. La vente en commun de 64% de Méditel a plus d’avantage car elle permettra d’atteindre un prix plus élevé vu que son contrôle sera donné à l’acheteur potentiel.
Selon de sources financières, la société marocaine est évaluée entre 800 et 1000 millions d’euros. Telefónica pourrait donc percevoir environ 300 millions d’euros pour ses 32%. Depuis l’éclosion du dossier de cessation trois repreneurs potentiels se sont déclarés: Orascom Telecom, Etisalat et dernièrement Qatar Telecom.
[readon1 url=”http://www.yabiladi.com”]Source : yabiladi.com[/readon1]