«Il n’y a pas refus de notre part d’investir. Bien au contraire, nous continuons à le faire comme par le passé», a déclaré à la presse le manager chargé des opérations à Airtel, Luc M’siri, en réaction à la déclaration du ministre des Postes, téléphones et Télécommunication (PTT), Kin-Kiey Mulumba. Ce dernier a dit ne pas comprendre pourquoi Vodacom et Airtel, qui «réalisent de bons chiffres d’affaires n’arrivent pas à investir pour satisfaire la clientèle».
Luc M’siri a révélé que, pour améliorer son offre, Airtel a investi de moyens nécessaires pour se doter de sa propre fibre optique:
«Les faisceaux hertziens et la fibre sont tous des moyens de support de transmission. Nous continuons à investir dans les deux. Nous investissons dans notre propre fibre et nous comptons aussi sur la fibre qui est en train d’être implémentée par l’Etat. Même si la fibre que tout le monde attend n’était pas mise en service aujourd’hui, nous aurons la nôtre.»
Des équipes techniques sont encore en train d’installer des matériels qui sont arrivés récemment. Et «on a encore du matériel sous douane», a-t-il poursuivi; précisant que le «but est d’avoir une disponibilité à 100 pourcent».
Le ministre Kin-Kiey Mulumba avait adressé, lundi 3 septembre, une lettre de mise en demeure à Vodacom et Airtel. Il avait indiqué que la mise en demeure faite à ces deux entreprises de téléphonie cellulaire serait suivie de l’astreinte financière ou du retrait des licences d’exploitation.
Il reprochait à ces sociétés la mauvaise qualité de leurs services d’appels vocaux et de recharge de temps de communication. Certains abonnés d’Airtel éprouvent parfois d’énormes difficultés pour recharger leurs téléphones malgré l’utilisation correcte du code secret livré avec toutes les cartes de recharge prépayées.
Après un certain nombre de tentatives infructueuses de recharger son téléphone, ce dernier est automatiquement verrouillé en attendant l’intervention d’un conseiller technique d’un centre de réparation de cette entreprise. Cette situation engendre la frustration auprès des abonnés.
Vendredi 31 août dernier, le ministre des PTT avait invité les quatre principales entreprises de téléphonie cellulaire opérant en RDC qui utilisent la technologie GSM ( Airtel, Congo-Chine Télécom, Tigo et Vodacom) à améliorer la qualité de leurs services, avant le 7 septembre.
Source: http://radiookapi.net