Avec ce partenariat, des opérateurs économiques tout comme des ménages ont la possibilité de se procurer des biens et services sans pour tant se déplacer avec d’importants fonds.
Ce nouveau produit est également créateur d’emplois dans la mesure où de nouvelles opportunités d’affaires vont voir le jour. Avec de nouveaux emplois attendus, l’Etat pourrait aussi compter sur des recettes additionnelles provenant des taxes et autres impôts dus au Trésor public. Le secteur informel occupe plus de 80% de la population active en RDC. Airtel Money ou M-Falanga est un produit innovant !
C’est le 20 mars 2012 que Airtel, l’opérateur de téléphonie mobile ayant plus de 7 millions d’abonnés actifs en RDC, en collaboration avec la Banque Centrale du Congo, a lancé ce nom générique, un service sécurisé qui permettra aux abonnés d’effectuer des transactions financières à partir de leurs téléphones portables.
«Dans plusieurs régions en développement, y compris en Afrique, la disponibilité des services financiers formels reste l’apanage de certains privilégiés, laissant parfois pour seul recours à la majorité de la population, des canaux informels coûteux et non fiables pour leurs transactions.
Dans un tel contexte, à en croire des études récemment, la valeur totale des transferts d’argent sur portable en Afrique devrait dépasser le cap de 200 milliards de dollars américains en 2015 en raison de la confiance croissante des utilisateurs au système et à la gamme des services offerts».
Les principaux acteurs du marché, les banques et les opérateurs de téléphonie mobile en particulier, on tenu ainsi à saisir cette opportunité. C’est pour cette raison que Airtel a mis à la disposition de ses abonnés actuels et potentiels, ce nouveau produit pour les transactions financières par téléphone, Airtel Money.
S’exprimant lors du lancement de ce produit, M. Antoine Pamboro, directeur général d’Airtel RDC, a indiqué : «Ce service permet aux clients d’envoyer de l’argent à leurs proches, de payer les factures essentielles telles que l’électricité et l’eau, la scolarité, les réservations… et même d’effectuer des courses au supermarché, sans devoir transporter du cash : le téléphone devient un porte-monnaie électronique.
A ce stade, qu’il nous soit permis de remercier vivement tous les partenaires qui ont cru en ce projet et qui ont choisi de nous accompagner dans sa réalisation : les banques, les entreprises publiques ainsi que les régies de transactions. Ces partenariats montrent clairement le rôle révolutionnaire que la communication mobile peut jouer dans l’amélioration des conditions de vie des communautés que nous servons tous», a-t-il renchéri.
«Les transactions seront très simples et entièrement sécurisées. Le client a besoin de son téléphone portable et d’un mot de passe personnel chaque fois qu’il souhaite effectuer une transaction. Pour profiter de ce service, une procédure simple d’inscription est requise.
Le client doit être un abonné Airtel, avoir une pièce d’identification valide et remplir un formulaire d’inscription», expliquent les agents de Airtel. M. Pamboro rassure qu’Airtel Money ou M-Falanga sera accessible dans toutes les zones couvertes par le réseau Airtel et il a encouragé toute la population congolaise à profiter du service, dont l’impact communautaire sera très certainement positif.
L’implication sur le paysage économique informel de la RDC est potentiellement significatif, au regard de la taille de la population non bancarisée. Il y a plus de 5 000 points de vente répartis à travers le pays. Chaque détaillant pourra contribuer à la création de revenus supplémentaires, d’emplois et de nouvelles opportunités.
Source: digitalcongo.net