orange_recyclage
orange_recyclageL’opérateur de téléphonie mobile développe dans plusieurs pays d’Afrique, la collecte, le traitement des téléphones usagés. Les matériaux sont ensuite recyclés en France. Le secteur des télécommunications connaît en Afrique des taux de croissance très élevés par rapport aux autres secteurs. A Conakry (Guinée) nous avons pu constater récemment que le nombre de téléphones mobiles était important, de nombreux habitants de la capitale utiliser le système sans fil alors que le réseau filaire est vétuste et dépassé. L’Afrique s’affranchit de réseaux filaires lourds et onéreux et franchit d’emblée le pas du sans fil qui permet de relier pour les télécommunications les secteurs les plus éloignés. Le phénomène est le même que celui qui permet, grâce au photovoltaïque de produire de l’électricité en s’affranchissant d’un réseau électrique.

500 millions d’abonnés en Afrique

A la mi-année 2011, selon l’Union Internationale des Télécommunications près de 500 millions d’abonnés mobiles un milliard d’Africains. Des millions de terminaux mobiles en circulation reste sans réponse dans la majorité des pays africains.
Dans le cadre de démarche lancée par Orange pour recycler les téléphones mobiles collectés en France, une partie de ces téléphones sont revendus sur le marché africain.

L’entreprises a commencé à mettre en place un système de collecte et de traitement des mobiles usagés. Trois ateliers de collecte de déchets de mobiles ont ouvert leurs portes au Burkina Faso, au Bénin et à Madagascar.
Le premier de ces ateliers de collecte et démantèlement de déchets de mobiles, créé par Emmaüs International grâce au financement d’Orange, a été ouvert en 2010, au Burkina Faso. Un deuxième atelier a ouvert ses portes au Bénin (février 2011) et à Madagascar (juin 2011). Un atelier va être créé au Niger.

Trente tonnes de déchets

Depuis le lancement, près de 30 tonnes de déchets ont été collectées, soit l’équivalent de 200 000 mobiles, ce qui a permis la création d’une quinzaine d’emplois de collecteurs, trieurs et chefs d’atelier au Burkina, au Bénin et à Madagascar.
Des équipes de collecteurs parcourent la ville à vélomoteurs et se rendent chez les réparateurs de téléphones portables qui concentrent les déchets de mobiles dans leurs échoppes. Les collecteurs récupèrent les déchets, les pèsent et les échangent contre une monnaie d’échange (chargeurs, kits main libre ou cartes mémoire). Une fois de retour à l’atelier, les déchets sont séparés et triés par type : écrans, claviers, batteries,… Toutes ces opérations sont tracées et enregistrées. Lorsque les quantités collectées sont assez importantes, les déchets sont conditionnés et envoyés par voie maritime en France où ils seront recyclés dans le respect le plus strict des normes européennes.

Source: enviscope.com

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