Orange lorsqu’elle arrivait au Mali avait été accueillie comme Hollande en son temps, un libérateur de la lourde charge de Malitel. Après une période de bienfaisance, la structure est tombée dans l’incertitude, à cause de la gestion patrimoniale qui y sied. Car, pour pouvoir bénéficier de quoi que ce soit, il faut être proche d’un des barons de l’Etat ou de l’Etat Californien qu’est devenu Orange. Ainsi, il s’est agi d’abord d’utiliser abusivement de nombreux jeunes dans le cadre du lancement d’Orange Money. Un cas sur lequel nous reviendrons avec des témoignages accablants.
Parlant du cas de l’ORTM, en vrai professionnel des médias, le Directeur Baba Dagamaïssa aurait pris son courage des deux mains pour mettre fin à la publicité gratuite ou de complicité de certains de ses agents animateurs sportifs. Une façon pour lui d’assainir la situation. Dans cette lettre qu’il a adressée à Orange, il invite la cellule de communication à le rencontrer pour un traitement judicieux de la situation. S’estimant au-dessus de la mêlée, cette cellule semble restée dans l’indifférence. Alors premier responsable de la «Passion du service public», M. Dagamaïssa aurait interdit toute interview en face des plaques publicitaires d’Orange au stade. La suite est connue et les langues se délient. Pour notre part, dans l’intention de connaître la position réelle d’Orange, nous avions fait le déplacement au siège. Un niet de non accès au puissant Directeur de la cellule de communication nous a été signifié. Pire, notre Dirpub le joint, comme à son habitude, il ne décroche pas. Orange qui est désormais dans l’œil du cyclone doit chercher à balayer devant sa porte. Car, il y a une autre structure qui s’annonce et les Maliens ne sont pas dupes. Sinon, aujourd’hui c’est un véritable sentiment d’agacement et de révolte qui s’est emparé de tous les Maliens vis-à-vis d’Orange. En clair, les ambitions d’Orange tournent au cauchemar. Raison invoquée par de nombreux observateurs ou enquêteurs : la mauvaise gestion à divers niveaux. La corruption ayant franchi le seuil du tolérable. L’homme-cabot s’est retrouvé à la place pivot. Et vice versa. Il suffit de faire aujourd’hui un micro-trottoir pour s’en rendre compte. Mieux vaut tard que jamais. A la prochaine !
Ibrahima DIAKITE
Source: http://maliactu.net