‘’La technologie est sans conteste, l’outil majeur du développement du fait de son rôle déterminant sur la performance, la compétitivité, l’efficacité et la rationalisation des systèmes administratifs, financiers, juridiques, éducatifs et culturels des entreprises”, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse.
Selon lui, il est dès lors impératif pour tout Etat, dans sa marche vers le développement, de s’attacher à la maîtrise de la technologie”.
‘’C’est ce qu’a fait le Japon depuis la révolution meiji pour arriver à ce niveau de développement. C’est aussi ce qu’ont compris la Chine, l’Inde et tous les pays dit +Dragon du pacifique+ pour se tirer du lot du sous développement. L’Afrique ne saura déroger à cette règle”, a-t-il estimé.
Selon lui, ‘’il ne faut aucun doute” que le développement de l’Afrique est intimement lié à la maîtrise et à la valorisation des domaines prioritaires du CRAT que [sont] l’agroalimentaire et la biotechnologie, les énergies nouvelles et renouvelables, l’environnement et le développement durable, les technologies de l’Information et de la communication.
Le CRAT, qui compte 31 Etats membres, est une organisation intergouvernementale créée en 1977, sous l’égide de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA).
Conformément à son mandat et à ses objectifs, le CRAT s’emploie à la promotion du développement technologique de l’Afrique, indique un document remis à la presse.
‘’Ainsi, souligne le texte, le CRAT ambitionne d’être pour les Etats africains, un instrument efficace d’impulsion, de renforcement, de coordination des capacités et stratégie technologiques nationales, sous régionales et régionales”.
[readon1 url=”http://www.aps.sn”]Source : APS[/readon1]