Ce placement en mandat de dépôt est lié aux primes que les dirigeants de l’ARTP se seraient partagées illégalement suite à l’attribution de la troisième licence téléphonique à SUDATEL le groupe soudanais.
Selon Pape Fall rédacteur en chef de l’hebdomadaire la gazette – premier journal à révélé ces malversations – le rapport de l’IGE a enfoncé Daniel Goumbalo Seck sur la somme de 350.000.000 de FCFA. ‘’ Il est normal qu’il réponde, les deniers publics doivent être gérer avec une certaine hauteur” a estimé le journaliste.
Dans ce magot en à croire Barka Ba du quotidien Kotch, intervenant sur les ondes de la radio RFM et citant le rapport de l’IGE 60.000.000 de FCFA seraient tombés dans l’escarcelle de Daniel Goumbalo Seck, 180.000.000 de FCFA à l’agence et enfin 96.000.000 de FCFA auraient été versés à l’ANOCI dirigé à l’époque par Karim Wade.
‘’Cette agence a été géré de manière nébuleuse, il serait intéressant qu’une commission parlementaire se saisisse du dossier, il ne faut pas juste se contenter de donner des gages de bonnes gouvernances aux bailleurs de fonds, il faut aller jusqu’au bout et inculper tous les coupables”
Même son de cloche chez Jacques Habib Sy directeur d’Aid Transparancy, toujours au micro de RFM. Pour lui toute la lumière, pour une fois, doit être faite sur ce dossier.
‘’L’opinion publique est habituée à voir l’intervention intempestive de l’exécutif dans des affaires judiciaires. Notamment dés qu’il s’agit du fils du chef de l’Etat. On le retrouve à tort ou à raison dans trop de scandales .Il faut que pour une fois, la justice aille jusqu’au bout” a invité monsieur Sy, car d’après lui Daniel Goumbalo Seck ne doit pas être juste ‘’l’agneau du sacrifice”.
Pour rappel c’est en septembre dernier que la « Gazette » du journaliste Abdoulatif Coulibaly révélait qu’un rapport de l’IGE, impliqué l’ex-directeur de l’ARTP de détournement avec ses complices d’1,6 milliards de FCFA. Le journal soutenait à l’époque que monsieur Seck a touché 135 millions. L’inspection générale d’Etat avait demandé l’ouverture de poursuites judiciaires. Le rapport date quant à lui de 2007.
Pourquoi une procédure que maintenant se demande l’observateur averti.
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