Elle a également mobilisé une forte délégation du ministère des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information, les directeurs généraux des sociétés de téléphonie mobile de la place, les représentants de Global Voice Group (GVG) et les travailleurs de l’ARP.
Le directeur général de l’ARPT, Morlaye Youla, donne ici les raisons qui ont abouti à la création du centre de trafic : « c’est donc à juste titre que l’ARPT avec l’assistance du gouvernement et du partenaire Global Voice International à lancer le projet STP en septembre 2009 suite à la convention de partenariat signé entre l’ARPT et l’operateur technique Global Voice International appuyé par l’arrêté conjoint du 29 mai 2009 entre le ministère de télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et le ministère de l’économie et des finances. »
“Ce projet financé sur BOT à hauteur de 7.500.000 USD a permis de mettre en place un centre de contrôle, de supervision et signalisation pour mieux se conformer à l’environnement institutionnel, technologique et concurrentiel nouveau.” Plus loin il défini le centre de contrôle de trafic international comme étant « un système de supervision de trafic communément appelé signaling-Transfert point (STP) qui a pour vocation de gérer l’interconnexion, mesurer la qualité du service, lutter contre la fraude à travers les outils : completion, CDR analiser, monitor, nagios, minka, gateway GSM. » martèle-t-il.
Il a remercié l’UIT pour son appui et son assistance accru et Global Voice International pour son assistance technique en faveur des autorités de régulation des pays africaines et les opérateurs de GSM pour collaboration.
Le président de Global Voice Group, Laurent Lamotte, a démontré que grâce à ce centre les fraudes sont limitées. Les activités dans le centre son entre autres la lutte contre la fraude, la supervision du trafic international entrant, l’évaluation et contrôle de la qualité des services des opérateurs internationaux. Le volume du total trafic opérateurs calculé par le centre s’élève à 183 588 279 minutes. Les performances des revenues de l’état sont à +120°/° de croissance et pour les opérateurs +31°/°. Dans sa lutte contre la fraude le nombre de lignes frauduleuses détectées est de 25643 et le nombre de lignes déconnectées du 1er septembre au 15 mai 2010 (par les opérateurs sous l’autorité de l’ARPT) est de 25 343 soit 98°/°.
Quant au ministre des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information, Talibé Diallo, a commencé par remercier le ministre de l’économie et des finances, la société GVG, les opérateurs de téléphonie et les équipes qui ont évolués dans l’anonymat. Il souligne « aussi conscient des enjeux en termes d’échanges de trafic, mon département a défini en collaboration avec l’ARPT, les grandes axes prioritaires d’une politique de régulation dont la préoccupation majeure reste et demeure l’amélioration de la gestion du trafic international, de la qualité des service, de l’interconnexion nationale et de la lutte contre la fraude. » il garantit que le gouvernement pour sa part ne managera aucun effort pour apporter son soutient à la bonne marche du système, afin de maintenir des relations fructueuses de coopération avec GVG.
Il a conclue en lançant un appel à tous les opérateurs téléphoniques « a cette occasion solennelle, je profite pour lancer un vibrant appel à tous les opérateurs de téléphonies cellulaire de veiller à l’exploitation judicieuse de cet outil, pour mieux améliorer la qualité de service et lutter contre la fraude d’une part et à effet de contribuer d’une façon significative à l’accroissement des recettes du budget national. » conclue-t-il.
Le premier ministre, lui a plaidé pour limiter les fraudes afin d’accroitre les recettes de l’état et de permettre à l’état de réduire la charge des individus et des ménages. Il a souligné « je été particulièrement sensible aux mots du directeur Général de GVG lorsqu’il a démontré que ce partenariat avec les partenaires professionnels permettra de limiter dans un premier temps la fraude ».
Il renchérit : « tout investissement dans les télécommunications met la Guinée en position de compétition sur le plan économique et de démontrer que la totalité de la superficie de notre pays peux s’abstenir aux entreprises qui resteront en contact direct… la Guinée doit en effet investir non pas dans un pool qui serait seulement à Conakry mais à Boké, Kankan, Labé, à Nzérékoré etc. » Plus loin il dit « je félicite les initiatives qui ont permis de rassembler toutes ces les compétences et techniques pour nous sortir de la médiocrité dans laquelle la Guinée a vécue. » affirme-t-il.
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