Au cours de cette cérémonie, le directeur général de l’ARPCE, a précisé que son institution, dès son lancement officiel en date du 5 mars 2010, a fait de ce projet l’une de ses préoccupations en l’inscrivant parmi ses initiatives de premier plan déjà réalisées avec succès comme la mise en place du nouveau plan de numérotation de 7 à 9 chiffres ; la campagne sur l’identification des abonnés ; les contrôles des pylônes et d’autres en cours comme l’amélioration de la qualité des réseaux des opérateurs de téléphonie et fournisseur d’accès Internet ; la portabilité des numéros et l’homologation des équipements. L’activité de coordination internationale des fréquences qui regroupe aujourd’hui, avec le concours de l’ARTAC 3 pays frontaliers de la République du Congo, à savoir le Cameroun, la RCA et le Gabon, ainsi que deux autres pays voisins du Cameroun et du Gabon, comme le Sao Tomé et la Guinée Equatoriale, est une volonté de l’agence de régulation de coordonner un nouveau plan de fréquence pour la TNT aux frontières en adaptant le plan de Genève 2006, a-t-on appris.
Par ailleurs, Yves Castanou a exhorté les participants à cet atelier à aller vite étant donné que l’échéance de la migration vers le numérique est fixée pour juin 2015, ajoutant que cette étape indispensable pour la suite ne dépend que des experts, a-t-il soutenu. Selon lui, cet atelier s’inscrit dans un moment bien particulier pour le projet de transition à la TNT, car il s’agit pour le Congo de donner une visibilité au reste du monde. Intervenant à cette occasion, le président du CSLC, M. Philippe Mvouo, a déclaré que cette rencontre est la suite logique de la réunion qui s’est tenue à Brazzaville du 17 au 19 octobre dernier, sur la coordination de fréquences aux frontières entre la RDC, l’Angola et le Congo. Cette réunion faisait suite aux recommandations de l’UIT et de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), des sommets de Kampala d’Accra aux pays africains, de mener des discussions bilatérales et multilatérales afin de compléter les couvertures à l’échelle nationale et faire face aux besoins supplémentaires des services de radiodiffusion terrestre dans la bande 470-694 MHZ, rappelle-t-on. Elle est une opération qui complète et achève la coordination de fréquences entre tous les pays de la sous-région Afrique Centrale, a-t-il conclu.
ACI
Source: starducongo.com