C’est en tout cas ce qui ressort de la cérémonie de clôture de ces trois journées qui s’est déroulée, mercredi, à Ivotel. Surtout que le cadre juridique et réglementaire ivoirien y est propice, en attendant qu’il soit renforcé par l’adoption par le parlement, du nouveau Code des télécommunications édicté par le gouvernement.
C’est que Multicell qui a fait l’objet d’un satisfecit général à l’occasion du Salon de l’innovation technologique de Berlin en 2007, et disponible désormais en Côte d’Ivoire, est une méthode innovante de calcul en temps réel pour la gestion et l’optimisation des réseaux de téléphonie mobile (Gsm, Umts, Hsdpa, Hsupa, Wifi, Cdma, Cgdma, Wimax, etc.). Déjà opérationnel dans de nombreux pays occidentaux et asiatiques, il constitue un enjeu majeur pour l’Afrique et particulièrement la Côte d’Ivoire, en ce sens qu’il permet, via sa technologie satellitaire et Internet, de déployer les antennes matérialisées par de nombreux pylônes (stations de base), en amont, en ayant une cartographie précise de leur nombre et leur orientation. Plutôt que transformer sans visibilité le paysage et le cadre de vie des villes et villages. Avec ce que cela pourrait engendrer comme conséquences aux plans sanitaire, écologique voire stratégique. En plus d’une optimisation des coûts d’investissements et une gestion environnementale par la limitation des radiations électromagnétiques.
Selon les experts français venus concrétiser le partenariat avec les opérateurs ivoiriens, et M. Bamba Ousmane, Pdg de Ecom et leur représentant Afrique, « l’une des incidences, in fine, de cette technologie, est que les collectivités territoriales pourront se l’approprier dans le cadre des recherches en cas de désastres ou de diffusion de messages à caractère sociocommunautaire ».
REMI COULIBALY
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