Le directeur régional de la SES pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Théodore Asampong, a présenté la société aux participants d’une conférence sur les télécommunications. Selon lui, la SES exploite 40 satellites dont sept pour l’Afrique.
Elle ambitionne de ‘’développer le marché satellitaire en Afrique, pour atteindre une masse permettant de résorber le gap de la pénétration d’Internet estimé à 5%”, a expliqué M. Asampong.
La société satellitaire est constituée de deux branches qui proposent des services de satellite à domicile et une troisième branche, qui offre des services aux entreprises en matière de communication par satellite, a-t-il indiqué.
Dans cette optique, ‘’des discussions sont engagées avec l’opérateur de télécommunications SONATEL et des contacts vont être établis avec les autres opérateurs pour travailler avec eux”, a annoncé Théodore Asampong.
‘’Nous ne sommes pas un opérateur concurrent. Nous offrons des services pour la bande passante aux opérateurs de téléphonie mobile, qui vendent ensuite à l’utilisateur final. En fait, la SES gère les services satellitaires et vend la bande passante”, a-t-il expliqué.
La SONATEL utilise le satellite surtout pour se connecter avec d’autres pays enclavés de la sous-région et les zones rurales n’étant pas encore connectées à Internet.
Selon Théodore Asampong, la SES ‘’n’a pas encore établi” de contacts avec les responsables de télévisions sénégalaises. Il espère pouvoir nouer des contacts avec ces derniers, à l’occasion de son séjour à Dakar. Dans le passé, la SES a travaillé avec EXCAF Télécommunications, a-t-il rappelé.
Cette société, selon son représentant en Afrique de l’Ouest et du Centre, est présente dans le continent depuis plusieurs années. Elle a signé en mai dernier un accord avec YellowSat, une start-up française fournissant une connectivité Internet aux entreprises et aux gouvernements en Afrique.
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