Dans le même temps, il a annoncé la mise en application des dispositions pertinentes des cahiers de charges des opérateurs relatives à la régulation des tarifs de détail par le modèle «Price Cap», qui est un modèle de plafonnement des tarifs permettant de fixer un prix plancher et un prix plafond que ne doivent dépasser les opérateurs.
Selon les observateurs, l’arrivée d’un troisième opérateur de mobile au Cameroun devrait permettre l’avènement d’une nouvelle politique des prix profitable aux consommateurs.
Ce pays, d’après un rapport publié voici quelques mois par le cabinet Pyramid Research, se caractérise par des prix à la minute élevés et un faible taux de pénétration par rapport au produit intérieur brut (PIB) par habitant, avec seulement 30% en fin 2008.
L’arrivée d’un troisième opérateur de téléphonie mobile et l’augmentation de l’utilisation des services mobiles devraient, selon ce rapport, entraîner la baisse des prix, grâce à la pression réglementaire.
Depuis le 1er juin dernier, lesdits opérateurs ont procédé à une baisse générale moyenne de leurs tarifs de l’ordre de 20 %, une mesure jugée encore «insuffisante» par les autorités.
Les deux principaux opérateurs privés du secteur que sont Mobile Telecommunications Networks (MTN) et Orange totalisent actuellement 5,4 millions d’abonnés actifs cependant que la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), avec son téléphone fixe-?mobile, en compte 50.?000.
En mai 2006, CAMTEL annonçait la mise en service de sa filiale Cameroon Mobile Telecommunications, avec un capital social de 600 millions FCFA. Une intention qui a visiblement fait long feu.
Une nouvelle stratégie de réforme sera définie dans la perspective d’un partenariat public-?privé permettant d’accompagner financièrement et techniquement le développement de Camtel, indiquait l’alors ministre des Postes et Télécommunications, Bello Bouba Maïgari.
[readon1 url=”http://www.camedevelop.net.over-blog.com”]Source : camedevelop.net.over-blog.com[/readon1]